Nous ne pouvions pas visiter Pompéi sans aller voir de plus près le volcan qui fut à l’origine de la catastrophe. Il faut dire que le Vésuve est omniprésent dans le paysage Napolitain et même si il semble assoupi, il reste en activité, la dernière éruption date de 1944.
Avec plusieurs centaines de secousses telluriques par an, il reste sous étroite surveillance. Un plan d’évacuation par bus, ferries et trains avec un préavis de 15 à 20 jours précédent l’éruption et s’étalant sur 7 jours est d’ailleurs prévu pour mettre à l’abri les 700 000 personnes qui vivent dans la zone rouge du volcan (sur les 4 millions d’habitants que compte l’agglomération napolitaine).
Reflet du Vésuve et des ruines de Pompéi dans les fenêtres de notre appartement Airbnb « All’ombra del vulcano ».
Je suis émerveillée par les paysages lunaires qu’offre les volcans. Tout au loin tout semble si noir mais en y regardant de plus près plusieurs centaines de végétaux différents tapissent les roches volcaniques dans un dégradé de couleurs somptueux.
L’ascension du Vésuve n’a rien de compliqué mais elle se mérite.
Nous sommes partis au départ de Pompéi en empruntant le Circumvesuviana.
Après 20 min de train, nous stoppons à l’arrêt d’Ercolano pour prendre le « Vesuvio express » qui nous conduit jusqu’à l’entrée du parc. Il reste alors à terminer à pied l’ascension du volcan en empruntant le chemin balisé. Il fait froid à 1281 mètres d’altitude, il y a pas mal de vent mais la vue sur la baie de Naples est époustouflante.
Ascension fatigante pour petits et grands !
Et puis soudain le cratère s’offre à nous. La montagne endormie se révèle être un des plus dangereux volcans au monde. Avec un diamètre de 400 mètres, une profondeur de 300 mètres et ses fumerolles permanentes, nous nous sentons si petits et vulnérables ! Le magma n’est qu’à quelques kilomètres sous nos pieds, emprisonné dans une chambre magmatique dont le conduit est bouché depuis la dernière éruption de 1944, ce qui provoque une pression énorme.
En haut à droite, vous pouvez apercevoir de minuscules humains au bord du cratère.
Pour la suite de notre voyage nous partons explorer la côte amalfitaine.
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